Du plein air au collectif (improvisations)en 2010-2011, Paris etc.

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Ante-scriptum : "corps en marche pour le climat", le 28 juin 2015, performance d'une quinzaine de personnes, sur une place à Paris, pour préparer un rassemblement de danseurs butô mobilisés contre le changement climatique.

La date du 19 février 2011 - présente dans l'adresse de cette page - est celle de l'improvisation collective la plus tardive à ce jour. Auparavant, j'ai participé à des recherches en plein air. Maintenant, en mai 2011, je mets en place des danses de rue.

En plein air

Le 28 juillet 2010, sur les bords de la Seine, Gyohei Zaitsu a organisé la troisième édition de Toilettes pour tous, après celle du festival Butô de l'ECBP, et celle de la Guillotine à Montreuil.

J'y ai présenté un solo maladroitement, en rapport avec les normes électorales. Gyohei Zaitsu et Emilie Olivier ont notamment et respectivement dansé et présenté un clown à l'œuvre. Puis la scène s'est ouverte, pour de très belles improvisations. Celles-ci ont continué et pris une tournure particulière lorsque des danseurs de tango sont venus accomplir leur rite, à cet endroit selon leur habitude. Les possibilités de superposition entre les danses, avec des turbulences malicieuses, ont pris le pas sur les négociations.

Toujours organisés par Gyohei Zaitsu, un atelier de recherche dans la rue a eu lieu début août 2010, et un stage près de Poitiers quelques semaines plus tard. Ce stage m'a donné d'entamer une danse avec des lémuriens. Il a amené tous les partipants à danser dans la nature, jardin, bois, et y a monter, montrer solos, duo, trio…

Des improvisations collectives

Première expérience d'improvisation collective à Bâle, le 24 X 2010 au terme du festival Butoh Off.

Scène ouverte de butô le 31 XII 2010 à Montreuil, proposée par Gyohei Zaitsu.

Le 19 II 2011 à Paris, le Butô Carrosse a réuni six danseurs et quatre musiens, à l'initiative de Sachiko Ishikawa et de Thierry Castel. Près de deux heures d'improvisation. Fidèles à nos corps et à nos oreilles autant que le public.

Un "cabaret de quat'sous", danses de rue

Comme lieu de pratique et de contact, la rue est un lieu riche. J'y propose, pour apprendre, une danse oscillant vers du mime musical. Avec un dispositif pour en codifier la possibilité et le renouvellement, en conventionner la répétition. C'est ce postulat dont j'essaye de développer l'engagement en dansant dans des rues de Paris. Un essai d'abord dans le passage situé entre Cour carrée du Louvre et rue de Rivoli, écourté par des agents de la-sûreté-gentille. Puis place des Vosges, place Colette.

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